La leishmaniose est une maladie grave souvent fatale. Elle peut néanmoins être traitée, il existe aussi des moyens de prévention contre cette maladie. La leishmaniose se transmet par la piqûre d’un insecte de type moucheron appelé phlébotome. Le parasite agent de la maladie est un protozoaire microscopique appelé Leishamanie.
Cette maladie est une zoonose c’est-à-dire quelle est transmissible à l’homme, par l’intermédiaire du phlébotome.
Explication de la transmission de la maladie :
Le moucheron (phlébotome) se nourrit du sang des vertébrés comme les chiens, les chats, les renards, les souris, l’homme, les bovins, les chevaux … Si celui-ci est infecté par le protozoaire Leishamanie il va transmettre la maladie aux hommes ou aux animaux en les piquants. Le cycle de la maladie continue si un autre phlébotome saint devient porteur en piquant un animal ou un homme atteint de la leishmaniose. Un animal atteint de la leishmaniose peut vivre avec d’autres animaux, adultes, enfants, non porteurs de la leishmaniose ; celui-ci ne leurs transmettra pas la maladie.
Où trouve-t-on la leishmaniose ?
La leishmaniose sévit principalement sur le pourtour méditerranéen, l’Espagne, la Corse, l’Italie… Le phlébotome se trouve en grande concentration dans les endroits humides tels les étangs, les bois, les parcs et jardins, les zones rurales, à une température comprise entre 15° et 20°C, d’Avril-Mai à Septembre/Octobre.
Quels sont les signes de la maladie ?
C’est l’association de plusieurs facteurs qui doivent faire penser à la maladie. Il existe deux types d’atteinte de la leishmaniose (cutanée ou viscérale).
Le premier signe est la chute de poils, particulièrement autour des yeux et sur le museau. Ensuite le chien perd du poids malgré un appétit normal.
Des escarres sur la tête et les membres, de grosses pellicules, des ulcères des coussinets apparaissent.
Dans les derniers stades de la maladie les griffes poussent de façon anormale et accélérée. Des saignements de nez apparaissent. L’animal devient de plus en plus faible. Il présente des douleurs musculaires, une hypertrophie des ganglions, une fonte musculaire. La maladie évolue toujours vers la mort ; cependant, avec l’utilisation de certains traitements et sous réserve du degré de leishmaniose, certains chiens peuvent vivre tout à fait normalement encore plusieurs années.
Traitement et prévention
Il existe des traitements permettant de ralentir la maladie et de la détruire (attention sous réserve du degré de leishmaniose de l’animal atteint). Le traitement s’administre par voie orale et par injection plusieurs fois par semaine, pendant plusieurs mois voire tout au long de la vie du chien. Le traitement recommandé est à base de Glucamtine et d’Allopurinol. Cependant le traitement est assez lourd et peu de chien le supportent. En prévention contre cette maladie, toujours traiter l’animal avant les départs en vacances avec des pipettes d’Advantix qui protègent des moustiques ou des colliers Scalibor (attention le collier Scalibor ne protège l’animal qu’au bout d’ 1 semaine d’utilisation).
Deux vaccins existent mais sont toujours classés au titre expérimental en attente de validation.
Il y a du nouveau pour la leishmaniose
Les laboratoires Virbac développe un vaccin contre la leishmaniose canine.
Virbac annonce qu’un dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour un premier vaccin contre la leishmaniose canine sera déposé en Europe dans les premiers mois de 2010.
Le spécialiste de la santé animale explique que cette maladie parasitaire due à Leishmania infantum touche en Europe essentiellement les chiens des pays du pourtour méditerranéen et progresse vers le nord.
Transmise par la piqûre d’un insecte, le phlébotome, la leishmaniose atteint un grand nombre de chiens dans ces pays : selon les publications scientifiques, 24 millions sont exposés au risque de transmission dont 10% seraient infectés.
Virbac a acquis en 2003 la société BVT qui conduisait un projet de vaccin en collaboration avec l’Institut de Recherche pour le Développement.
Depuis, Virbac a mené tous les travaux de développement du produit, qui viennent de s’achever et démontrent selon lui de manière statistiquement significative la protection conférée par le vaccin.
En cas d’approbation par les autorités des pays concernés, et en fonction du temps d’instruction, la mise sur le marché pourrait intervenir en 2011 ou 2012.