Les choses font peut être enfin commencer à bouger en Espagne concernant la protection animale ?
Cet article vient de paraître dans Europa Press.es Madrid :
« Ils pendent une chien dans un arbre de Guadarrama »
Une chienne de race podenco a été trouvée pendue dans un arbre au km 48 de la route de la Corogne en direction de Guadarrama, nous a informé l’Association pour la délivrance et le bien être animal (ALBA), après avoir été prévenue par la Garde Civile. Les agents ont entrepris des recherches pour localiser l’auteur et les auteurs de cette atrocité. L’association offre une récompense de 1000 euros pour toute personne en mesure de donner des renseignements fiables, afin que les auteurs de cette barbarie ne restent pas impunis.
« Nous voulons mettre en avant et prévenir sur ces coutumes qui consistent à pendre les chiens de chasse qui ne leur servent plus. Ces pratiques continuent dans tout le pays y compris à Madrid, et nous réclamons un durcissement des lois auprès du gouvernement afin que les auteurs de ces actes soient poursuivis de façon conséquentes. Nous sommes fatigués de voir tant d’abandons, mauvais traitements et morts d’animaux et exigeons une loi de protection animale plus dure déjà », a remarqué la présidente de l’ALBA, Carolina Corral. »
Voilà nous avons atteint les 3 mois pour la disparition de Dogos… Il a été aperçu il y a 15 jours dans le secteur de AMBRONAY (01) et PONT D’AIN, soit à plus de 50 kms de son point de départ.. Depuis, malgré la mobilisation sur place pour mettre des affiches, contacter les centres équestres, les commerces… plus de nouvelles.
Nous voulons continuer à y croire, malgré le froid et la neige qui tombe sur nous, malgré le désespoir de ne pas savoir .. Merci à Noelle, et à toutes les autres personnes qui continuent à nous aider à le chercher et à croire qu’il est encore en vie, et que peut être nous allons finir par le voir enfin .
Dogos, mes pensées et celles de toute l’équipe vont vers toi, entend nous !
Notre bel Anton avait passé sa commande au Père Noël avant l’heure. Notre couturière Cathy avait donc acheté le tissu nécessaire, et a confectionné pleins de beaux manteaux bien chauds pour les chiens du refuge de Maria Teresa (d’où vient Anton). Les voilà donc prêts : 21 manteaux imperméables doublés polaire. Ils vont être expédiés, et ils pourront donc aider encore tous ces pauvres toutous qui vont souffrir de froid là bas..
Alors un grand merci pour le grand coeur d’Anton et de Megara, grâce à qui les chiens de Maria teresa vont pouvoir avoir être au chaud cet hiver.
Une formidable maman qui combat jusqu’au bout le sort des lévriers vient de donner naissance a une merveilleuse petite colombe « Paloma ».
Félicitations de la part de toute l’équipe de Lévriers du sud à Nita (présidente de Lévriers libres) et son mari , nous vous souhaitons tout le bonheur que vous méritez.
Notre déléguée Bourgogne-Franche comté, Elodie, a participé à une journée vraiment distrayante, aussi bien pour les toutous que pour les maîtres apparemment ! Voici donc de quoi sourire un peu au milieu de la grisaille, avec la participation de BILL, podenco de course, et de GIGI la fusée noire. La petite podenca appartient à Lydie, amie de Elodie et éducatrice canine http://www.education-canine-ymettreduchien.com/
Le Gouvernement Espagnol prend part active dans ce mauvais traitement des chiens de chasse en faisant entretenir les «perreras» (places pour tuer les chiens), où les chiens abandonnés sont «gardés» jusqu’à leur mise à mort. En général cela dure entre 10 et 14 jours jusqu’à leur mort! Quand on trouve un lévrier blessé, l’animal n’est nullement soigné, il n’y aura jamais un vétérinaire qui s’en occuperait et rien n’est fait pour soulager les souffrances des chiens, car les employés des «perreras» (pour la plupart mal payés) ne croient pas qu’un chien de chasse pourrait être adopté ! Il est très bien possible qu’un lévrier avec une fracture ouverte reste sans soins et doit souffrir les pires douleurs pendant les 14 jours qui précèdent sa mise à mort !
En Espagne, les chiens errants, chiens que les propriétaires ne veulent pas ou plus sont emmenés dans une TUERIE. Les chiens atterrissant dans ces TUERIES n’ont pas ou très peu de chances d’en ressortir. Mis dans des chambres à gaz ou brulés on s’en débarrasse.
Imaginez-vous que vous rentrez dans un grand entrepôt qui ressemble à un de ces entrepôts ou l’on stocke des pièces de rechanges de voitures ou des légumes. Le plafond est très haut, très sombre, et il y a du béton du sol jusqu’au plafond. Ce n’est pas l’endroit ou des animaux devraient vivre et surtout pas des animaux abandonnés, stressé, battus, qui cherchent désespérément un peu d’amour et une maison chaude et accueillante. C’est exactement dans cet endroit que les vies de ses animaux se terminent. Des chiens amenés ici par la protection des animaux OFFICIELLE d’Espagne. Ils rentrent dans cet enfer terrible. Et il n’y en a que quelques uns qui en sortent vivants.
Dans les boxes ou enclos il n’y a pas de couvertures, les chiens ne sont pas soignés, on ne les caresses jamais, on ne les promène jamais.
Mais le plus grand crime est que personne ne ce soucie de leur santé. Pas de vétérinaire, pas de médicaments. Rien ! Si un chien tombe malade, ils tombent tous malades.
On entasse les boxes dans lesquels les chiens se trouvent l’un à côté de l’autre et ils les nettoient au Karcher. Vous sentez l’odeur des excréments des animaux qui leur attaquent la fourrure, les poils et le nez. Vous voyez le désespoir dans leur yeux, par ce qu’ils savent – même si leur vie en rue était dur a vivre – c’est cent fois plus grave de se retrouver ici et encore pire quand on les amène à l’intérieur du bâtiment.
Leur espérance de vie s’éteint, et ci il n’y a pas quelqu’un qui les sort de là bien vite il n’y a plus d’espoir, ni de pitié. Que du gaz !
Il y a des chiens marqués par la maladie, et ceux qui ont un chip qui attendent que leur maître viennent les sauver en dernière minute. Les propriétaires, qui ne savent pas que leur chien qu’ils cherchent toujours va mourir de la façon la plus cruelle. Car les gens qui amènent ces chiens ici le font pour l’argent. Le reste ne les intéresse pas. Tant que les rues d’Espagne soient propres, qu’il n’y a pas d’animaux errants, ils reçoivent leur argent.
A l’arrière du bâtiment se trouve une pièce qu’une personne de bon cœur ne voudra jamais franchir. C’est la que se trouvent les grand enclos métalliques avec des murs solides pour qu’on ne voie pas les chiens. Ils reflètent la terreur. Ces enclos sont la fin. Les prisons desquelles on ne s’échappe plus. Les chambres à gaz. Les chiens le savent ! Et nous le savons aussi !
Le malheur des Galgos c’est qu’ils ne valent rien mais rapportent beaucoup: le secteur de la chasse en Espagne génère 4.808 millions d’euros, emploie 225.000 personnes et génère 1,5 millions de salaires et ce juste pour la saison de chasse, une situation qui justifie que chaque année quelques 50.000 Galgos meurent de manière atroce !
Nous avons sur le site actuellement SOFIA qui vient de la perrera de Olivenza, une des « pires » si on peut quantifier l’horreur… Nous avons mis dans la rubrique « La triste réalité des lévriers en Espagne » une vidéo qui démontre comme sont traités les chiens dans les perreras.
Attention, ces images sont très dures, elles peuvent choquer les personnes sensibles.
Mais il faut aussi pouvoir regarder l’horreur en face, pour se rendre compte que nous menons ce combat contre la barbarie pour une bonne raison. De nombreuses personnes m’ont demandé d’enlever les images chocs de cette page, pour que plus de gens puissent lire le texte. Mais des mots restent des mots, et seule la vision de l’horreur peut vraiment amener une prise de conscience. Alors non, les images resteront, à chacun de savoir si il faut fermer les yeux pour juste s’éviter de la douleur ; les images horribles sont lot commun dans les actualités, dans les films… alors ouvrons les yeux, c’est le monde dans lequel nous vivons.
Après l’appel lancé par SoliGalgos le 9 novembre 2010, suite à la mort du galguito Pedrosa, l’opération baptisée du même nom a été un véritable succès.
En quelques jours, la forte mobilisation de l’ équipe d’Alsace « SoliGalgos » animée par la fidèle Cathy ainsi que celle des adhérents de « Lévriers du Sud » a permis de réunir des fonds pour acheter 9 niches dont une cédée par un ancien éleveur d’une grande capacité adaptée aux chiots. La dixième a été réalisée par Alain (mari de Cathy) avec passion et tout son cœur. Pour plus de confort et de chaleur, Cathy a réalisé pour chacune d’entre elles un coussin polaire sur mesure.
Les deux grandes enseignes où les articles ont été achetés ont fait don pour l’une d’un abri et pour l’autre d’une remise importante. La différence a permis d’acquérir des jouets et os à mâcher.
Rendez-vous était donc pris ce vendredi 21 novembre pour transmettre ce précieux chargement à nos amis espagnols de retour d’Allemagne. Pour compléter le chargement du camion, nous avons remis de la nourriture et des friandises par centaines de kilos.
Un grand merci à tous pour votre implication et vos dons qui ont contribué à la réussite de cette action menée tambour battant.
Pour conclure, un remerciement particulier à l’équipe d’Alsace qui a attendu longuement les bénévoles espagnols dans le vent et le froid.
« Dans un pays où il est plus dangereux de défendre un animal que le tuer, dans un pays où il faut avoir plus de valeur pour les protéger que pour les maltraiter, des milliers de personnes anonymes dédient leur temps à lutter pour un traitement digne, sans mauvais traitement, sans violence, sans torture. Ils sont les vrais MAÎTRES, ils sont les vrais HÉROS. «
Tous les jours, les bénévoles espagnols mettent cette maxime en pratique. Mais quelquefois, il est trop tard… Cristina nous a envoyé ce message aujourd’hui, dure façon de commencer la journée. Il y a plusieurs galgos signalés autour du refuge, certains impossibles à approcher, à attraper… et là, il était trop tard pour cette vieille galga trouvée dans un champs, qui porte de graves blessures. Elle a encore son collier aux couleurs de l’Espagne.. Il faut le courage de continuer pour tous les autres. attention les images suivantes sont dures.
Et bien voilà, notre voyage en Espagne s’est bien déroulé. Une grande partie du matériel récolté a pu être acheminé, le reste partira au prochain voyage. Nous avons donc emporté les 2 niches, environ 600 kgs de croquettes, une centaine de manteaux, autant de couvertures, des couchages coussins, une 40e de paniers plastiques, des médicaments, des jouets, des friandises….